Récemment, j'ai été étonné d'apprendre l'existence des sites deezer.com et jiwa.fm, qui proposent un service de musique en ligne gratuit, illimité et surtout, légal. Je ne les connaissais pas, et j'ai donc essayé d'approfondir le sujet. Je me suis donc plongé dans cet océan de quelque 4 millions de titres, parmi lesquels je comptais bien dénicher quelques perles de la musique capverdienne.
Après quelques requêtes, je n'arrive pas à le croire : il est possible d'écouter la quasi totalité des albums que l'on trouve chez les disquaires... et surtout, on a également accès à des albums quasiment introuvables dans le commerce. Ainsi, outre la discographie complète de Cesaria Evora ou de Lura, peuvent être écoutés, entre autres, les albums de Bau, Bius, Nancy Vieira, Constantino Cardoso, Kompass, Os Tubarões, Voz de Cabo Verde, Maria Alice, et même Totinho, le saxophoniste qui accompagne Cesaria Evora, dont j'ai eu tant de mal à dénicher l'album Sentimental. Sans compter l'album Radio Mindelo de Cesaria Evora, en libre écoute depuis plusieurs jours, et qui pourtant ne doit sortir que demain...
Mais tout ceci est-il vraiment légal? Comment les artistes sont-ils rémunérés?
En principe, ces sites ont passé des contrats avec les grands distributeurs qu'ils rémunèrent grâce à la publicité. Du coup, ces derniers mettent à disposition leur catalogue tentaculaire (plusieurs millions de titres). Mais qu'en est-il des petits distributeurs? Officiellement, ils ont également le droit de soumettre leur catalogue. Mais ils ne le font pas tous. Ainsi, on ne trouve aucune trace de la grande Titina - une des meilleures chanteuses de morna que le Cap-Vert ait connues - car elle est en retrait des grands circuits de la musique industrielle. Heureusement ou malheureusement? Ca dépend...
En effet, ce genre d'artistes passent à côté d'une tribune qui pourrait contribuer à les faire connaître davantage. Mais face à la mondialisation et au développement rapide des nouvelles technologies, les petits distributeurs résistent plus difficilement que les majors à ce fléau qu'est le piratage, alors que, dit-on, il existe déjà des moyens - pour le coup totalement illégaux - permettant de télécharger les morceaux depuis ce genre de sites.
Comme toujours, il faut en appeler à la raison des internautes. Car plus que jamais, la production musicale est en péril. Et personnellement, je pense que la trivialité d'un fichier mp3 - même légal - dans un PC ne peut absolument pas restituer le plaisir procuré par l'écoute d'un disque sur un matériel Hi-Fi, sans compter que l'on a alors accès à la pochette des albums, dont le contenu et le graphisme sont souvent très travaillés, et peuvent nous faire rêver et voyager... Mais c'est encore un autre débat.
Après quelques requêtes, je n'arrive pas à le croire : il est possible d'écouter la quasi totalité des albums que l'on trouve chez les disquaires... et surtout, on a également accès à des albums quasiment introuvables dans le commerce. Ainsi, outre la discographie complète de Cesaria Evora ou de Lura, peuvent être écoutés, entre autres, les albums de Bau, Bius, Nancy Vieira, Constantino Cardoso, Kompass, Os Tubarões, Voz de Cabo Verde, Maria Alice, et même Totinho, le saxophoniste qui accompagne Cesaria Evora, dont j'ai eu tant de mal à dénicher l'album Sentimental. Sans compter l'album Radio Mindelo de Cesaria Evora, en libre écoute depuis plusieurs jours, et qui pourtant ne doit sortir que demain...
Mais tout ceci est-il vraiment légal? Comment les artistes sont-ils rémunérés?
En principe, ces sites ont passé des contrats avec les grands distributeurs qu'ils rémunèrent grâce à la publicité. Du coup, ces derniers mettent à disposition leur catalogue tentaculaire (plusieurs millions de titres). Mais qu'en est-il des petits distributeurs? Officiellement, ils ont également le droit de soumettre leur catalogue. Mais ils ne le font pas tous. Ainsi, on ne trouve aucune trace de la grande Titina - une des meilleures chanteuses de morna que le Cap-Vert ait connues - car elle est en retrait des grands circuits de la musique industrielle. Heureusement ou malheureusement? Ca dépend...
En effet, ce genre d'artistes passent à côté d'une tribune qui pourrait contribuer à les faire connaître davantage. Mais face à la mondialisation et au développement rapide des nouvelles technologies, les petits distributeurs résistent plus difficilement que les majors à ce fléau qu'est le piratage, alors que, dit-on, il existe déjà des moyens - pour le coup totalement illégaux - permettant de télécharger les morceaux depuis ce genre de sites.
Comme toujours, il faut en appeler à la raison des internautes. Car plus que jamais, la production musicale est en péril. Et personnellement, je pense que la trivialité d'un fichier mp3 - même légal - dans un PC ne peut absolument pas restituer le plaisir procuré par l'écoute d'un disque sur un matériel Hi-Fi, sans compter que l'on a alors accès à la pochette des albums, dont le contenu et le graphisme sont souvent très travaillés, et peuvent nous faire rêver et voyager... Mais c'est encore un autre débat.
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