Dans son dernier rapport sur l'état de la corruption dans le monde, l'ONG Transparency International a publié un classement de 180 pays en fonction de leur "indice de perception de la corruption".
Il s'agit d'un indicateur qui prend en compte la perception du niveau de corruption affectant l'administration et la classe politique en se basant sur différents sondages et enquêtes d'opinion.
Sans grande surprise, ce sont des pays industrialisés qui se retrouvent en tête de classement, tels le Danemark, la Suède et la Nouvelle-Zélande, tandis que les dernières places sont occupées tour à tour par des pays "faillis", des pays en guerre ou des régimes autoritaires : citons la Somalie, l'Iraq, l'Afghanistan, le Myanmar ou encore le Soudan.
La France, quant à elle, occupe la 23ème place, ex aequo avec le Chili et l'Urugay. Elle se place derrière la Suisse, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon, ou encore les Etats-Unis, mais devant l'Espagne, le Portugal, l'Italie, et la Grèce : peut mieux faire, donc.
Et le Cap-Vert dans tout ça ?
Le continent africain est encore largement rongé par ce fléau, qui semble persister.
Seuls trois Etats africains se distinguent par leur indice : le Botswana, Maurice, qui a nettement progressé depuis le dernier rapport, et le Cap-Vert. Celui-ci occupe une place honorable, tout à fait digne d'un pays européen. Avec sa 47ème place, qui le situe ex aequo avec la Hongrie, le Cap-Vert fait mieux que nombre de pays d'Europe de l'Est, à commencer par la Pologne, mais aussi la Lettonie, la Lithuanie, la Slovaquie, la Croatie. D'après Transparency International, le Cap-Vert est même moins corrompu que l'Italie...
Voilà un argument qui montre que le Cap-Vert est un des pays les plus surs du continent africain.
Il va sans doute conforter les investisseurs et les touristes dans l'idée que le Cap-Vert est une excellente destination pour investir ou pour passer ses vacances. Tout cela est évidemment excellent pour le pays, qui bénéficie d'une croissance économique estimée entre 6 et 7% pour l'année 2008 (là où la France sera probablement entre 0 et 1%). A condition que les retombées économiques du développement puissent profiter à tous les habitants, et que la croissance rapide et quelque peu anarchique du secteur touristique, principal levier économique, ne conduise pas à un désastre écologique, comme cela semble malheureusement se profiler... Mais c'est un autre sujet...
Il s'agit d'un indicateur qui prend en compte la perception du niveau de corruption affectant l'administration et la classe politique en se basant sur différents sondages et enquêtes d'opinion.
Sans grande surprise, ce sont des pays industrialisés qui se retrouvent en tête de classement, tels le Danemark, la Suède et la Nouvelle-Zélande, tandis que les dernières places sont occupées tour à tour par des pays "faillis", des pays en guerre ou des régimes autoritaires : citons la Somalie, l'Iraq, l'Afghanistan, le Myanmar ou encore le Soudan.
La France, quant à elle, occupe la 23ème place, ex aequo avec le Chili et l'Urugay. Elle se place derrière la Suisse, l'Allemagne, le Royaume-Uni, le Japon, ou encore les Etats-Unis, mais devant l'Espagne, le Portugal, l'Italie, et la Grèce : peut mieux faire, donc.
Et le Cap-Vert dans tout ça ?
Le continent africain est encore largement rongé par ce fléau, qui semble persister.
Seuls trois Etats africains se distinguent par leur indice : le Botswana, Maurice, qui a nettement progressé depuis le dernier rapport, et le Cap-Vert. Celui-ci occupe une place honorable, tout à fait digne d'un pays européen. Avec sa 47ème place, qui le situe ex aequo avec la Hongrie, le Cap-Vert fait mieux que nombre de pays d'Europe de l'Est, à commencer par la Pologne, mais aussi la Lettonie, la Lithuanie, la Slovaquie, la Croatie. D'après Transparency International, le Cap-Vert est même moins corrompu que l'Italie...
Voilà un argument qui montre que le Cap-Vert est un des pays les plus surs du continent africain.
Il va sans doute conforter les investisseurs et les touristes dans l'idée que le Cap-Vert est une excellente destination pour investir ou pour passer ses vacances. Tout cela est évidemment excellent pour le pays, qui bénéficie d'une croissance économique estimée entre 6 et 7% pour l'année 2008 (là où la France sera probablement entre 0 et 1%). A condition que les retombées économiques du développement puissent profiter à tous les habitants, et que la croissance rapide et quelque peu anarchique du secteur touristique, principal levier économique, ne conduise pas à un désastre écologique, comme cela semble malheureusement se profiler... Mais c'est un autre sujet...
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