Ça y est, c'est certain : une nouvelle biographie de Cesaria Evora va sortir dans les tous prochains jours. Intitulé Cesaria Evora et le Cap-Vert, ce livre est le second essai que la journaliste du Monde, Véronique Mortaigne, consacre à la Diva aux pieds nus, onze ans après son premier ouvrage, Cesaria Evora, la voix du Cap-Vert.
La similarité entre les titres des deux livres laisse-elle deviner que le second n'est qu'une simple mise à jour du premier ? Nous ne sommes pas en mesure d'y répondre. Toujours est-il que de nombreux événements ont eu le temps de se produire en ces onze dernières années et ils méritent bien d'être développés dans une biographie digne de ce nom.
On pourra citer par exemple la sortie des albums Café Atlântico (1999), São Vicente de longe (2001), Voz d'amor (2003), ou encore son dernier opus, Rogamar (2005). Il y a aussi les couronnements aux Victoires de la Musique, ou aux Grammy Awards, et les décorations prestigieuses. Dans cette dernière période, Cesaria a également conforté sa notoriété et sa popularité, sortant de l'image "intimiste" qui lui collait à la peau, et devenant une véritable star internationale adulée aux quatre coins du monde, à la faveur des nombreuses collaborations avec des artistes parfois inattendus. On peut également citer son véritable acharnement, son "stakhanovisme" selon les termes de V. Mortaigne, qui lui a fait enchaîner des tournées internationales à une cadence élevée, et ce, malgré son âge et ses petits problèmes de santé. Mais il y a aussi cette grande humilité, cette générosité sans bornes, qui n'ont pas été éclipsées par le succès.
Cesaria Evora et le Cap-Vert contient des photographies de Pierre René-Worms, qui a beaucoup suivi la chanteuse, au même titre que Youri Lenquette ou Eric Mulet.
S'il est des artistes qui n'hésitent pas à communiquer abondamment sur leur vie dès qu'ils aperçoivent les premières lueurs du succès -parfois éphémère-, Cesaria Evora a toujours voulu préserver sa vie privée, et distiller les rares informations la concernant à petites gouttes. Ainsi, un petit tour sur le net peut paraître déconcertant pour quiconque souhaite se lancer dans une recherche sur Cesaria Evora : son site officiel, www.cesaria-evora.com, n'a quasiment pas été mis à jour depuis son lancement il y a trois ans. Seul un site quasi confidentiel, www.cesaria.info, semble apporter quelques rares pistes. La communication reste donc volontairement floue, privilégiant le bouche-à-oreille, face aux sirènes de la mondialisation de l'information et des nouvelles technologies. C'est en ce sens que Cesaria Evora est demeurée authentique.
Dans ce même ordre d'idées, elle n'accorde que de rares interviews. D'ailleurs, les seuls ouvrages la concernant à ce jour contiennent parfois des ressemblances troublantes. Il s'agit de :
La similarité entre les titres des deux livres laisse-elle deviner que le second n'est qu'une simple mise à jour du premier ? Nous ne sommes pas en mesure d'y répondre. Toujours est-il que de nombreux événements ont eu le temps de se produire en ces onze dernières années et ils méritent bien d'être développés dans une biographie digne de ce nom.
On pourra citer par exemple la sortie des albums Café Atlântico (1999), São Vicente de longe (2001), Voz d'amor (2003), ou encore son dernier opus, Rogamar (2005). Il y a aussi les couronnements aux Victoires de la Musique, ou aux Grammy Awards, et les décorations prestigieuses. Dans cette dernière période, Cesaria a également conforté sa notoriété et sa popularité, sortant de l'image "intimiste" qui lui collait à la peau, et devenant une véritable star internationale adulée aux quatre coins du monde, à la faveur des nombreuses collaborations avec des artistes parfois inattendus. On peut également citer son véritable acharnement, son "stakhanovisme" selon les termes de V. Mortaigne, qui lui a fait enchaîner des tournées internationales à une cadence élevée, et ce, malgré son âge et ses petits problèmes de santé. Mais il y a aussi cette grande humilité, cette générosité sans bornes, qui n'ont pas été éclipsées par le succès.
Cesaria Evora et le Cap-Vert contient des photographies de Pierre René-Worms, qui a beaucoup suivi la chanteuse, au même titre que Youri Lenquette ou Eric Mulet.
S'il est des artistes qui n'hésitent pas à communiquer abondamment sur leur vie dès qu'ils aperçoivent les premières lueurs du succès -parfois éphémère-, Cesaria Evora a toujours voulu préserver sa vie privée, et distiller les rares informations la concernant à petites gouttes. Ainsi, un petit tour sur le net peut paraître déconcertant pour quiconque souhaite se lancer dans une recherche sur Cesaria Evora : son site officiel, www.cesaria-evora.com, n'a quasiment pas été mis à jour depuis son lancement il y a trois ans. Seul un site quasi confidentiel, www.cesaria.info, semble apporter quelques rares pistes. La communication reste donc volontairement floue, privilégiant le bouche-à-oreille, face aux sirènes de la mondialisation de l'information et des nouvelles technologies. C'est en ce sens que Cesaria Evora est demeurée authentique.
Dans ce même ordre d'idées, elle n'accorde que de rares interviews. D'ailleurs, les seuls ouvrages la concernant à ce jour contiennent parfois des ressemblances troublantes. Il s'agit de :
- Cesaria Evora, la voix du Cap-Vert, Véronique Mortaigne, Actes Sud, mars 1997
- Cesaria Evora, biografia autorizada, José Manuel Simões, Publicações Europa-América, novembre 1997
- Cesaria Evora : la diva du Cap-Vert, Sandrine Teixido, Editions Demi-Lune, mars 2008
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